Le Directeur général de la Trésorerie publique, Haj Mohammed Sebaâ, a révélé aujourd’hui lors d’une intervention sur Chourouk News les principales mesures incluses dans la nouvelle loi de finance pour l’année 2025. Parmi elles, l’extension des crédits à la consommation figure comme une avancée significative pour le secteur financier et les citoyens algériens.
La loi de finance 2025 introduit en effet des dispositions novatrices visant à renforcer la stabilité économique et à simplifier les transactions financières. Dans cette optique, le gouvernement a accordé aux banques l’autorisation de délivrer des prêts destinés au financement de plusieurs besoins personnels essentiels : les soins médicaux, le tourisme et les études. Une mesure qui vient diversifier les possibilités de financement et améliorer les conditions de vie des citoyens.
Cette ouverture du crédit à la consommation marque une évolution majeure dans la politique financière du pays. Jusque-là limité à certains types d’investissements et d’achats, le recours au crédit devient un levier supplémentaire pour dynamiser plusieurs secteurs économiques, notamment le tourisme et l’éducation, tout en rendant les soins de santé plus accessibles.
Outre ces réformes, la loi de finances 2025 autorise également la Trésorerie publique à émettre des obligations souveraines sous forme de soukuks, ce qui devrait offrir à l’Etat de nouveaux moyens de financement sans recourir à l’endettement extérieur.
Des transactions bancaires dématérialisées
Dans le domaine du paiement électronique, la loi poursuit sur la voie de la modernisation en facilitant l’assurance automobile via des transactions bancaires dématérialisées. En témoigne l’augmentation du nombre d’appareils de paiement électronique enregistrés en Algérie : passé de 53 000 en 2024 à 67 000 aujourd’hui, reflétant une adoption croissante des nouvelles technologies de paiement.
Avec ces nouvelles dispositions, la loi de finance 2025 préfigure une transformation profonde du paysage économique algérien, en misant sur l’innovation financière et l’inclusion économique pour favoriser une croissance durable.