Les intervenants de marché attendent plusieurs indicateurs, notamment sur la croissance de l’activité dans le secteur des services dans la zone euro le mois dernier (PMI).
Les principales Bourses européennes ont ouvert mercredi nettement dans le rouge avec des investisseurs de plus en plus sceptiques quant à la capacité des politiques monétaires à relancer l’activité économique.
L’actualité est marquée en outre par une intense activité sur le front des fusions et acquisitions, avec notamment le lancement par NN Group, premier assureur néerlandais, d’une OPA hostile de 2,4 milliards d’euros sur son homologue Delta Lloyd.
Un temps réservé à la hausse, le titre Delta Lloyd bondit de plus de 28%. L’action NN Group cède 3,6%.
À Paris, l’indice CAC 40 cède 1,1% (45,47 points) à 4.457,62 points vers 07h25 GMT. À Francfort, le Dax recule de 0,95% et à Londres, le FTSE perd 0,26%.
L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro, le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600 abandonnent chacun autour de 0,9%.
Aux valeurs, SFR perd plus de 6%, plus forte perte des indices Stoxx 600 et FTSEurofirst 300. L’Autorité des marchés financiers (AMF) a infligé mardi un revers à Altice en bloquant son projet de rachat du solde du capital de sa filiale SFR, une décision rare jugée « incompréhensible » par le directeur général du groupe européen de télécoms et de médias, dont le titre recule de 1,4%.
Contre la tendance, le distributeur britannique Tesco grimpe de 7%, en tête des gains du Stoxx 600 et du FTSEurofirst 300, après avoir fait état d’un bénéfice en hausse au premier semestre et relevé son objectif de marge.
Les intervenants de marché attendent plusieurs indicateurs, notamment sur la croissance de l’activité dans le secteur des services dans la zone euro le mois dernier (PMI).
La Bourse de Tokyo a fini en hausse de 0,5%, portée par un affaiblissement du yen qui profite aux valeurs exportatrices.
En Asie comme en Europe, le climat est à la prudence dans l’attente de la publication, vendredi, des statistiques mensuelles de l’emploi aux Etats-Unis. Un bon chiffre augmenterait la probabilité d’une hausse des taux avant la fin de l’année.
Le président de la Réserve fédérale de Chicago, Charles Evans, a déclaré mercredi que ce scénario lui conviendrait si les statistiques économiques américaines le justifiaient.
Les rendements obligataires de la zone euro et la monnaie unique ont monté mardi à la suite d’informations selon lesquelles la Banque centrale européenne (BCE) projetterait de réduire progressivement son programme de rachat d’actifs.
Sur le marché des changes, la livre sterling a touché un nouveau creux de 31 ans face au dollar, réagissant toujours à l’annonce par Theresa May selon laquelle la Grande-Bretagne invoquerait l’article 50 du Traité européen avant la fin mars 2017.
Wall Street a fini mardi en baisse avec les inquiétudes suscitées par les modalités du Brexit, l’abaissement par le Fonds monétaire international (FMI) de sa prévision de croissance de l’économie américaine cette année et la perspective d’une prochaine hausse de taux aux Etats-Unis.
Les marchés de Chine continentale sont fermés pour la semaine pour cause de fête nationale.