Sur le marché pétrolier, les cours du brut évoluent en baisse et s’éloignent d‘un plus haut de deux ans atteint mercredi. Ils avaient été notamment soutenus par une réduction de la production de l‘oléoduc canadien Keystone XL approvisionnant les Etats-Unis.
Les principales Bourses européennes évoluent en ordre dispersé jeudi dans les premiers échanges d‘une séance qui s‘annonce sans tendance claire en raison de la fermeture de Wall Street pour Thanksgiving.
À Paris, l‘indice CAC 40 avance de 0,11% à 5.358,85 points vers 09h35 GMT.
En revanche, le Dax à Francfort recule de 0,26%, pénalisé par les incertitudes politiques en Allemagne, toujours sans gouvernement, en dépit de solides indicateurs sur la croissance du pays.
L‘indice PMI composite flash allemand est ainsi ressorti jeudi au-delà des attentes en novembre, à 57,6 contre 56,7 prévu. Par ailleurs, la croissance du produit intérieur brut (PIB) en Allemagne a été confirmée à 0,8% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent.
En zone euro, les indices PMI flash ont été aussi meilleurs que prévu.
A Londres, le FTSE accuse un repli de 0,29%, plombé par le plongeon de Centrica (-16,3%). Le groupe britannique, lanterne rouge du STOXX 600, enregistre sa pire performance en Bourse sur une séance après avoir publié des résultats inférieurs aux attentes.
Le FTSEurofirst 300 recule de 0,27% et le Stoxx 600 perd 0,24%.
Mais l‘indice EuroStoxx 50 de la zone euro grappille 0,02%, grâce notamment à la progression des banques espagnoles et italiennes qui portent les Bourses de Madrid (+0,36%) et de Milan (+0,19%).
Plongeon des actions chinoises
Plus tôt en Asie, les actions chinoises ont chuté, dans le sillage d‘un mouvement de correction sur les obligations sur fond d‘inquiétudes concernant un resserrement des conditions de crédit en Chine.
L‘indice CSI300 a perdu 2,93%, sa plus forte baisse en pourcentage en une séance depuis le 13 juin 2016, et l‘indice composite de la Bourse de Shanghai a reculé pour sa part de 2,26%, son plus net repli depuis décembre dernier.
De quoi pénaliser la tendance en Europe, alors que les indices actions ne disposeront pas du soutien de Wall Street. La Bourse de New York, qui a fini mercredi sans direction claire, ne rouvrira que pour une demi-séance vendredi.
Aux valeurs en Europe, Altice rebondit de 4,42%, en tête du Stoxx 600, après avoir à nouveau plongé la veille.
Les analystes d‘ABN Amro, qui relativisent les inquiétudes du marché sur la dette de la maison-mère de SFR, ont décidé d‘entamer leur suivi avec une recommandation à “acheter” sur la valeur. Ils estiment que le plongeon de près de 50% du titre depuis le début du mois offre une “très bonne opportunité d‘achat”.
A Paris, Innate Pharma plonge de 39,27% après avoir annoncé des résultats cliniques négatifs pour la combinaison de son traitement lirilumab avec le novilumab, développé par Bristol-Myers Squibb.
Remy Cointreau recule de 4% après la publication de ses résultats semestriels, plusieurs analystes pointant du doigt la faiblesse des performances de la division Liqueurs et Spiritueux.
En tête du CAC 40, STMicroelectronics (+1,42%) profite de la progression du secteur des semi-conducteurs mercredi soir à Wall Street.
Les minutes de la BCE en vue
Sur le marché des changes, le dollar se stabilise face à un panier de devises de référence après avoir accusé mercredi sa plus forte baisse en cinq mois en réaction à la publication des “minutes” de la Réserve fédérale (Fed).
Le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed a montré que l‘inflation restait une source de préoccupation majeure pour la banque centrale.
Les “minutes” du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) du 26 octobre seront pour leur part publiées à 12h30 GMT.
En attendant, l‘euro évolue en hausse de 0,18% face au dollar, à 1,1841, son plus haut niveau depuis le 15 novembre. Le rendement du Bund à 10 ans est pratiquement stable, à 0,36%.
Sur le marché pétrolier, les cours du brut évoluent en baisse et s’éloignent d‘un plus haut de deux ans atteint mercredi. Ils avaient été notamment soutenus par une réduction de la production de l‘oléoduc canadien Keystone XL approvisionnant les Etats-Unis.