La plupart des économistes estiment que la zone euro a besoin de nouvelles mesures de soutien à la croissance, tout pensant qu’elles n’arriveront vraisemblablement pas cette fois-ci.
Les Bourses européennes progressent légèrement jeudi en ouverture en attendant l’issue de la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), attendue à 11h45 GMT, et le discours de son président à partir de 12h30 GMT.
La plupart des économistes estiment que la zone euro a besoin de nouvelles mesures de soutien à la croissance, tout pensant qu’elles n’arriveront vraisemblablement pas cette fois-ci.
La croissance et l’inflation restent anémiques mais la BCE a déjà épuisé une grande partie de ses munitions et Mario Draghi doit bien choisir son moment et a probablement assez d’arguments pour attendre un peu avant d’agir à nouveau.
Presque tous les économistes interrogés par Reuters attendent un statu quo sur les taux et la plupart d’entre eux estiment qu’ils sont au plus bas. Mais ils tablent sur une extension d’ici la fin de l’année du programme de rachat d’actifs, actuellement à 80 milliards d’euros par mois. Ce programme est prévu jusqu’en mars prochain, trop tôt pour permettre une relance de l’inflation.
À Paris, l’indice CAC 40 (PX1-4 562,97 0,12 %) gagne 0,13% à 4.563,03 points vers 07h40 GMT. À Francfort, le Dax avance de 0,14% et à Londres, le FTSE de 0,54%. L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro prend 0,23% et le FTSEurofirst 300 0,19%.
Les secteurs financiers et cycliques affichent les plus fortes hausses, qui restent toutefois modestes, notamment les ressources de base qui bénéficient des bons chiffres du commerce extérieur chinois en août, avec la première hausse des importations en près de deux ans.
Credit suisse recommande de conserver une position « légèrement surpondérée » sur les actions continentales européennes et conseille de réduire l’exposition sur le secteur automobile et de se renforcer sur les télécoms et la pharmacie.
Aux valeurs, Micro Focus s’adjuge 21,5% après l’annonce que Hewlett Packard Enterprise (HPE) va séparer sa division de logiciels du reste de ses activités et la fusionner avec le groupe britannique.
ASML en revanche perd 1,95%. Samsung Electronics a dit qu’il vendait la moitié de sa participation dans le groupe néerlandais, numéro deux mondial des équipements de production de semi-conducteurs.
Sanofi (SAN-71,26 € 1,22 %) prend 1,25% alors que l’intermédiaire Berenberg a relevé sa recommandation de « conserver » à « achat » sur la valeur.
(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)