Le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale, à l’issue de laquelle cette dernière a relevé ses taux en décembre, indique que la Fed anticipe une accélération de la croissance avec le futur président américain Donald Trump.
Les principales Bourses européennes ont ouvert jeudi en baisse, à l’exception de Londres et de Milan, les investisseurs paraissant hésiter en ce début d’année à prolonger le mouvement de hausse des dernières semaines de 2016.
À Paris, l’indice CAC 40 cède 0,41% à 4.879,52 points vers 08h10 GMT. À Francfort, le Dax abandonne 0,22% alors qu’à Londres, le FTSE progresse de 0,09% avec la résistance du secteur des ressources de base (+0,33%) en raison d’une accélération de la croissance des services en décembre en Chine.
L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 0,32%, le FTSEurofirst 300 de 0,31% et le Stoxx 600 de 0,33%.
La Bourse de Tokyo a terminé en baisse de 0,37% avec le raffermissement du yen face au dollar, lequel cède globalement du terrain face aux devises de référence après la publication des « minutes » de la Fed, mais l’indice MSCI regroupant les valeurs d’Asie et du Pacifique (hors Japon) connaît une huitième séance consécutive de progression, de l’ordre de 1,2%.
Wall Street a fini mercredi en hausse, de 0,3% pour le Dow Jones qui n’a toujours pas franchi la barre des 20.000 points.
Le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale, à l’issue de laquelle cette dernière a relevé ses taux en décembre, indique que la Fed anticipe une accélération de la croissance avec le futur président américain Donald Trump. La banque centrale américaine souligne cependant les « incertitudes considérables » sur la future politique économique du président élu, qui entrera en fonction le 20 janvier, ce qui contribue à affaiblir le dollar.
Les promesses de dérégulation et d’allègements fiscaux massifs de la part de Donald Trump ont fait grimper les marchés actions depuis sa victoire le 8 novembre mais les investisseurs attendent désormais leur concrétisation.
Ce climat d' »incertitudes » alimente les doutes sur le calendrier du relèvement des taux aux Etats-Unis, ce qui pèse sur les valeurs de l’assurance (-0,87%) et bancaires (-0,75%) avec notamment une baisse de 1,65% pour Société Générale, la valeur étant en outre sous le coup d’un abaissement de recommandation d’UBS.
A l’inverse, Airbus (+1,94%), plus forte progression de l’EuroStoxx 50, et Zodiac Aerospace (+3,45%) profitent de relèvements de recommandation.
Le marché pétrolier est lui aussi dans l’expectative et se demande si l’Opep et des pays extérieurs au cartel appliqueront bien leur accord sur une limitation de la production mondiale de pétrole, entré en vigueur dimanche. Les cours refluent avec un baril de Brent qui revient vers les 56 dollars.