Les Bourses européennes ont terminé en hausse mercredi, après trois séances de repli, soutenues par de bons résultats trimestriels et les indicateurs d’activité manufacturière dans la zone euro.
À Paris, le CAC 40 a fini sur un gain de 0,96% (45,68 points) à 4.794,58 points après être monté jusqu’à 4.823,81 en séance. Le Dax allemand a progressé de 1,08% alors que le Footsie britannique a limité son avance à 0,12%.
L’indice EuroStoxx 50 a clôturé sur un gain de 0,87%, le FTSEurofirst 300 de 0,80% et le Stoxx 600 de 0,84%.
Au moment de la clôture en Europe, Wall Street était stable.
Les investisseurs attendent la décision de la Réserve fédérale à l’issue de la réunion de deux jours de son comité de politique monétaire.
L’industrie de la zone euro a démarré 2017 en fanfare, à un rythme sans équivalent depuis près de six ans et les industriels n’ont jamais été aussi optimistes depuis la mi-2012 au moins, montrent les résultats définitifs de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achat.
Sur le front sectoriel, les produits de base (+1,62%), les industrielles (+1,47%) et les financières (+1,37%) ont enregistré les plus fortes hausses.
Seuls deux indices ont terminé dans le rouge, celui des services aux collectivités et des télécoms avec des pertes respectives de -0,41% et -0,05%.
Aux valeurs, Siemens, qui a relevé ses prévisions de résultats annuels, a gagné 5,63%, meilleure performance de la Bourse de Francfort et parmi les plus fortes hausses du Stoxx 600.
Volkswagen a pris 1,2 % après avoir accepté de verser 1,26 milliard de dollars (1,17 milliard d’euros) au moins pour dédommager 80.000 propriétaires de véhicules diesel 3,0 litres aux Etats-Unis.
A Paris, Schneider Electric et TechnipFMC ont fini en tête du CAC, avec un gain de 3,26% dans les deux cas, devant Michelin (+3,09%) qui a bénéficié de l’annonce d’une hausse de ses tarifs en Amérique du Nord.
Renault (+1,88%) et PSA (+1,77%) ont terminé dans le vert également après les chiffres des immatriculations de voitures en France.
Sur le marché obligataire, la prime sur la dette souveraine de la France liée au risque politique a continué de grimper. Le rendement des obligations françaises à 10 ans a atteint 1,13%, en hausse de 7 points de base sur la séance et à son niveau le plus élevé en près de 17 mois, selon les données de TradeWeb.
L’écart de rendement sur les dettes à 10 ans de la France et de la Belgique a atteint 26 points de base, du jamais vu depuis au moins avril 2008, et celui avec l’Allemagne a atteint un plus haut de près de trois ans à 64 pdb.
Sur le marché des changes, le dollar, qui a connu son pire mois de janvier en trois décennies, se reprend sur des achats à bon compte et après de bons indicateurs macroéconomiques américains. Le billet vert progresse de 0,37% face à un panier de devises de référence, son indice revenant à 99,8760.
Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 246.000 emplois en janvier, un chiffre nettement supérieur aux attentes et de bon augure pour la statistique officielle de l’emploi vendredi, selon l’enquête mensuelle publiée par ADP.
La croissance de l’activité du secteur manufacturier aux Etats-Unis a également accéléré plus fortement qu’attendu en janvier, selon les résultats de l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) auprès des directeurs d’achats.
Le baril de Brent prend 1,15% à 56,22 dollars, soutenu par des signes montrant que la Russie respecte l’accord de réduction de production conclu avec l’Opep.