Les cours du brut restent en hausse en cette journée du 17 octobre où les marchés sont fermés. Vendredi, à la clôture, la référence américaine WTI touchait le plafond.
Ce dimanche (10h30GMT), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, est en hausse de 1% et affiche un prix de 84.84 dollars, et ce après avoir dépassé la barre des 85 dollars, vendredi. De son côté le West Texas Intermediate (WTI) et malgré une légère baisse, caracole encore au-dessus des 81 dollars. A l’heure de référence, il a atteint un prix de 81.73 dollars.
Les deux références mondiales affichent donc une surprenante résilience économique et ne semble pouvoir arrêter, à court terme, l’envolée des cours du pétrole qui ont poursuivi leur progression vendredi sur fond d’inquiétudes sur l’offre.
Et pour cause, L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés de l’OPEP+ restent arc-boutés sur leur calendrier de relèvement progressif de la production et verrouillent ainsi, pour l’instant, un marché qui souffre d’une offre insuffisante.
« Le retour de la demande (après la pandémie de coronavirus) est plus rapide que celui de l’offre » d’or noir, a résumé Andy Lipow, du cabinet Lipow Oil Associates, alors que les marchés financiers se sont montrés, ces derniers jours, plus optimistes sur la situation de l’économie mondiale, comme en témoigne le tassement du dollar.
Aux Etats-Unis, le nombre de forages est encore sensiblement inférieur à son niveau de début mars 2020, au début de la crise du coronavirus aux. Quelque 250 puits manquent ainsi à l’appel.
Par ailleurs, Reuters a révélé vendredi que des groupes chinois négocieraient actuellement des accords d’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) pour faire face à leurs besoins en énergie, sur fond d’offre insuffisante de gaz naturel.