L’incertitude des négociations de l’Opep+ pèsent sur les cours de l’or noir qui ont décroché depuis hier. Malgré une tendance haussière retrouvée aujourd’hui, le baril de Brent est repassé sous la barre des 75 dollars.
Ainsi, le prix du Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre affiche ce vendredi matin 73.78 dollars (10H00 GMT) à Londres, en hausse de 0,42% par rapport à la clôture. A Chicago, Le West Texas (WTI) tente également de se refaire une santé en repartant à la hausse de 0,52, avec un prix évalué à 72.02 dollars, à l’heure de référence.
Dans les fait, l’Opep voit la demande mondiale de pétrole continuer à s’accélérer au moins jusqu’en 2022, selon son rapport mensuel publié jeudi, au moment où un accord est espéré entre ses membres et leurs alliés pour qu’ils relèvent leur niveau de production.
Après l’échec de la dernière réunion prévue le 5 juillet dernier, les négociations entre les membres du Cartel, représentés par l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, qui ont endossé le rôle du « trouble-fête », se dérouleraient en coulisses, d’après la presse spécialisée dans l’énergie.
Jeudi, des informations autour d’un accord trouvé entre les deux parties du quiproquo trouvaient écho auprès de la presse, avant d’être vite tempérées par la partie émiratie.
En attendant, les experts s’accordent sur le fait qu’un scénario d' »une guerre de production où chacun pourrait produire comme il veut », pouvait devenir réaliste si l’absence d’un consensus venait à perdurer. « Le marché est préoccupé à court terme par les incertitudes autour des négociations » de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l’accord OPEP+, a estimé Phil Flynn de Price Futures Group (Prixdubaril.com).