Les animateurs du panel du dialogue national, fort désormais de son comité des sages, ont organisé une conférence de presse aujourd’hui, à Alger.
Les membres du panel ont, tour à tour, pris la parole pour souligner l’urgence de la tenue d’une élection présidentielle. « Celle-ci doit avoir lieu avant la fin de l’année en cours », ont-ils soutenu, en ajoutant que le scrutin devra déboucher sur une seule et unique période de transition.
Des personnalités influentes du panel, notamment Mrs Bekkat Berkani et Amar Belhimer, ont ainsi expliqué : « Le panel n’est pas celui de Karim Younès mais bel et bien celui de tous les Algériens ! » Et d’ajouter : « Nous ne sommes au service ni du système actuel ni de l’ancien. » Belhimer a ensuite indiqué que les walis n’auront aucun rôle à jouer dans le scrutin annoncé tout en précisant que les fameux articles 7 et 8 consacrant la souveraineté populaire n’auront leur plein effet qu’à travers le prochain vote.
Selon le même intervenant, le panel ne représente aucune partie et n’est pas le porte-parole du Hirak. Selon Belhimer les assurances offertes par le chef de l’Etat, autant que le signal positif du Général de corps d’armée et vice-ministre de la Défense, sont des facteurs encourageants qui augurent de la réussite du dialogue national. Un dialogue qui fera siens des principes comme l’impartialité et la crédibilité.
Bekkat Berkani a pour sa part rappelé que le panel n’excluait aucune partie, insistant lui aussi tour sur l’urgence d’organiser une élection présidentielle en Algérie.
« Nous sommes au bord de l’implosion et les dangers nous guettent ! », a-t-il dit en enjoignant : « Il ne faut que l’on nous fasse de mauvais procès». Selon lui, la réussite du dialogue requiert des paramètres clés comme la foi en le dialogue, l’unité nationale et la stabilité des institutions, particulièrement l’institution militaire.
Au panel, l’on demeure optimiste et l’on estime que nous ne sommes pas à un stade de nihilisme profond et qu’il y a un optimisme qui nous permet d’espérer.