Le frémissement, dont on a parlé à la fin du premier semestre 2022, est-il en train de se conformer à la rentrée du côté des investisseurs ? Pas certain.
Le rétablissement des comptes extérieurs de l’Algérie grâce aux hydrocarbures, chers du fait de la conjoncture de guerre à l’Est de l’Europe, a-t-il remonté le moral des chefs d’entreprise et des investisseurs ? En contexte ordinaire, cela redonne de l’optimisme, entre commandes publiques plus appétissantes et restrictions sur le commerce extérieur moins draconiennes. Mais le contexte algérien est-il ordinaire ?
Les experts du CEE, avec le renfort de Omar Berkourk cette semaine, ont une lecture précise qui explique pourquoi les séquences vertueuses n’arrivent pas à s’emboiter au profit de la relance de l’activité, de l’emploi et de la redistribution. Reda Amrani veut tout de même voir le verre à moitié plein et il explique pourquoi à ses yeux la seule injonction faite à l’administration de libérer 1500 projets d’investissements bloqués de l’ère du 4e mandat et même au-delà, peut être considérer comme un rebond de l’activité.
Il faudra admettre que dans le brouillard de l’absence d’enquête d’opinion dans la population des chefs d’entreprises et des porteurs de projets, il est difficile de situer le curseur dans ce qui pourrait ressemblait en effet à un frémissement, mais qui échappe à toute quantification. Les pièges d’un surplace ne sont jamais très loin. Quelques illustrations dans ce numéro sur le fil du rasoir.
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