Les sept partis politiques des forces de l’Alternative démocratique, qui se sont réunis aujourd’hui lundi au siège du RCD à Alger, ont adopté et signé « la résolution de la convention nationale des forces de l’Alternative démocratique » à l’unanimité.
Ainsi, les forces de l’alternative démocratique « rejettent l’agenda des présidentielles soutenu, avec force, par le pouvoir actuel et qui contrarie la volonté populaire exprimée lors des manifestations ».
A cette occasion, les partis politiques et la ligue algérienne des droits de l’Homme, réunis autours des forces de l’alternative démocratique, réaffirmant leur attachement au pacte politique signé le 26 juin dernier, et qui prône une rupture totale avec l’ancien système »
Lors de son intervention, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, a estimé que le passage par une constituante permettra une rupture avec l’ancien système… mais aussi d’écrire une nouvelle constitution ».
Pour Zoubida Assoul, présidente du parti l’Union pour le changement et le progrès (USP) « il n’est pas acceptable d’aller vers des élections présidentielles dans les conditions actuelles. Par contre, la proposition que nous apportons est d’aller vers une période de transition, telle que demandée par les Algériens lors des manifestations ».
De son coté, Ali Laskri, le secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), a indiqué que « l’objectif de cette convention est d’apporter un changement radical au système actuel, et de construire un vrai Etat social ».
En s’adressant aux autorités, le représentant du FFS lors de la signature de cette convention, estime que « le pouvoir réel (Etat-major) doit écouter les force de l’Alternative démocratique, s’ils veulent vraiment une sortie de la crise ».