Il s’agitde Meziane Abane, journaliste à El Watan-Week-end, pour une enquête sur le trafic de sable, de Mohamed Koursi, du quotidien public El Moudjahid, pour un reportage sur le phénomène du chômage en Algérie, et, enfin, de notre confrère Hacen Ouali, reporter à El Watan, pour son reportage en immersion avec les migrants algériens à Malte.
La cérémonie d’attribution du Prix Ali Bey Boudoukha pour le journalisme d’investigation a eu lieu dimanche soir à Alger, en présence des membres de la famille du défunt journaliste et de ses amis, ainsi que de figures politiques nationales.
Lors de cette cérémonie, trois prix d’encouragement ont été décernés à trois lauréats. Il s’agit de Meziane Abane, journaliste à El Watan-Week-end, pour une enquête sur le trafic de sable, de Mohamed Koursi, du quotidien public El Moudjahid, pour un reportage sur le phénomène du chômage en Algérie, et, enfin, de notre confrère Hacen Ouali, reporter à El Watan, pour son reportage en immersion avec les migrants algériens à Malte.
Pour le président du jury, Lotfi Madani, l’évocation de feu Boudoukha, dont il a été un ami proche, suscite en lui une grande émotion. Il a rappelé que plus d’une vingtaine de travaux avaient été reçus, dont plus des deux tiers avaient été publiés dans la presse francophone. Un bon nombre de ces travaux a-t-il expliqué, ne répondaient cependant pas véritablement aux critères d’investigation.
Les lauréats ont eu le mérite, de l’avis du jury, d’avoir abordé des sujets intéressants mais, a-t-il estimé, ils ne les ont pas toujours traités avec la profondeur voulue.
Le directeur de publication de Maghreb Emergent, El Kadi Ihsane, ami et collègue du défunt Ali Boudoukha, est revenu brièvement sur la genèse de l’institution du prix et le but recherché à travers cette initiative, à savoir encourager l’investigation dans notre pays.