Les Bourses européennes ont terminé lundi proches de l’équilibre ou en légère hausse, toujours portées par les politiques monétaires ultra-accommodantes des grandes banques centrales, qui plafonnent les rendements obligataires et monétaires à des niveaux extrêmement faibles.
Les marchés, plutôt calmes en ce jour de l’Assomption, ont profité en outre de la hausse des cours du pétrole, dans l’espoir d’une initiative des pays producteurs pour stabiliser le marché. Le baril de Brent a ainsi dépassé la barre de 48 dollars le baril (+3%).
À Paris, le CAC 40 a finalement cédé 0,05% (-2,33 points) à 4.497,86 points après avoir touché en début de séance un pic à 4.528, son plus haut niveau depuis fin mai.
À Francfort, le Dax a avancé de 0,24% et à Londres, le FTSE a pris 0,36%, en partie grâce à la bonne tenue des valeurs pétrolières.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 et l’EuroStoxx 50 de la zone euro ont progressé respectivement de 0,1% et 0,06%.
A l’heure de la clôture en Europe, Wall Street évolue dans le vert, les trois indices de référence ayant inscrit des records en séance, soutenus eux aussi par le pétrole.
Parmi les valeurs en vue en Europe, le groupe pharmaceutique belge UCB a pris 8,9%, la meilleure performance du Stoxx 600, après la confirmation par un tribunal américain de l’un de ses principaux brevets.
Le géant de l’habillement H&M a gagné 2,1% après l’annonce d’une croissance de 10% sur un an de ses ventes en monnaies locales en juillet, supérieure d’un point à la moyenne des prévisions des analystes interrogés par Reuters.
A Paris, Bouygues (+0,74%) figure parmi les plus fortes hausses du CAC grâce à une recommandation favorable de Berenberg tandis qu’OL Group bondit de plus de 7% en réaction à l’entrée au capital du club de football du fonds d’investissement chinois IDG Capital Partners.
A la baisse, le bookmaker britannique William Hill a cédé plus de 6% après avoir rejeté une nouvelle proposition de rachat du duo 888-Rank.
Sur le marché des changes, le dollar reste pénalisé par les indicateurs américains décevants publiés vendredi, qui tempèrent les anticipations de relèvement des taux de la Réserve fédérale. L’euro se traite autour de 1,1197 dollar.