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« Les médecins résidents demandent l’abrogation du caractère obligatoire du service civil et non sa suppression » (Yassine Balhi)

Par Ahmed Gasmia
février 19, 2018
« Les médecins résidents demandent l’abrogation du caractère obligatoire du service civil et non sa suppression » (Yassine Balhi)

Le CAMRA suggère la mise en place de pôles d’excellence où devront être déployées des équipes médicales exerçant dans différentes disciplines.

« Les médecins résidents ne demandent pas la suppression du service civil, mais la levée de son caractère obligatoire », a déclaré Yassine Balhi, médecin résident et membre du Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA) lors de son passage sur Radio M.

Il a souligné que la commission multisectorielle qui a été chargée de négocier avec les médecins résident « n’était pas au courant des revendications du mouvement de grève ».

En commentant les déclarations du secrétaire général du RND, et Premier ministre, Ahmed Ouyahia qui a déclaré que « la suppression du service civil engendrera un désert médical », Yassine Balhi a indiqué que « le désert médical existe déjà et partout dans le monde. Ce qu’il faut c’est une meilleure organisation qui implique des pôles d’excellence, qui est d’ailleurs une de nos revendications, avec des équipes de médecins spécialistes en impliquant des médecins généralistes dans les zones enclavés ».

« Ce qu’on a suggéré comme solution dans ces pôles d’excellence, c’est de déployer des équipes multidisciplinaires, des chirurgiens, des orthopédistes, des ORL, des réanimateurs, des anesthésistes et des infirmiers, sans préciser qu’il faut aussi du matériel. Le ministre de la Santé est d’accord avec cette solution, mais nous voulons que cela soit écrit noir sur blanc,», a expliqué Yassine Balhi. 

Le service civil tel qu’il est actuellement est mal dimensionné, a estimé l’invité de Radio M, ajoutant qu’il s’agit d’un « système trop ambitieux et sans efficacité ». Et d’ajouter que « si on envoie des médecins spécialistes à tous les coins de rue ces derniers se retrouveront à exercer le rôle du médecin généraliste ».

 

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