Les mines de Ouenza et de Boukhadra appartiennent désormais pour 70% à l’Etat et pour 30% à ArcelorMittal - Maghreb Emergent

Les mines de Ouenza et de Boukhadra appartiennent désormais pour 70% à l’Etat et pour 30% à ArcelorMittal

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C’est ce que prévoit un pacte des actionnaires signé aujourd’hui à Alger. Jusque-là, les deux mines de fer de Ouenza et de Boukhadra (Tébessa) étaient détenues à 70% par ArcelorMittal et à 30% par l’Entreprise nationale du fer et du phosphate.

 

 

Un pacte d’actionnaires a été signé dimanche à Alger qui donne 51% du capital social d’ArcelorMittal Tébessa (AMT) à la partie algérienne, représentée par l’Entreprise nationale du fer et du phosphate (Ferphos, 30%) et le Groupe public algérien (Sider, 21%). La part d’ArcelorMittal a été réduite par ce pacte à 30%.

La récupération des mines de Ouenza et de Boukhadra (Tébessa) par l’Etat est ainsi devenue réalité. Jusque-là, elles étaient détenues à 70% par ArcelorMittal et à 30% par Ferphos. En sommes, le nouvel actionnaire Sider à acquis 21% des actions du partenaire étranger.

Le ministre de l’Industrie et des Mines Abdesselam Bouchouareb a expliqué que ce   recouvrement par l’Etat de la majorité des parts des mines de Ouenza et Boukhadra s’accompagnera d’un plan de développement et de modernisation.

Pour rappel, ArcelorMittal, considéré comme le numéro un mondial de l’acier, détient aujourd’hui 49% seulement des actions du complexe sidérurgique d’El Hadajr (Annaba) dont il possédait, avant la fin 2013, 70% des actions. 51% des actions de ce complexe appartiennent à l’Etat à travers le groupe Sider.

 

Un plan de développement de 763 millions de dollars

 

ArcelorMittal est lié à Sider depuis septembre 2013 par un accord portant sur un plan d’investissement de 763 millions de dollars, destiné à développer le complexe d’El Hadjar et les mines de Ouenza et de Boukhadra (Tébessa).

Ce plan, financé à hauteur de 600 millions de dollars par la Banque extérieure d’Algérie (BEA) et à 120 millions de dollars par les deux actionnaires, vise, selon le gouvernement, à porter la capacité de production du complexe de 300.000 tonnes actuellement à 2,2 millions de tonnes par an en 2017.

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