L’usine de production des pâtes et semoules du groupe Amor Benamor à Guelma, a repris son activité mardi, après « l’arrivée de la première cargaison de la matière première, le blé », a déclaré un représentant des travailleurs au quotidien El Watan.
Après une timide reprise au mois de novembre 2020, « la première production concernera le couscous, avant de passer immédiatement aux pâtes courtes et longues », souligne El Watan. Dans une déclaration au même journal, B. Abdlatif, le représentant des travailleurs du groupe Amor Benamor a déclaré que « 12 lignes de production ont été remises en marche ».
Le Groupe Amor Benamor a reçu « une cargaison de 23 587 tonnes de blé dur, arrivée du Canada à bord d’un navire, le Federal Hudson, battant pavillon de Marshall Islands. En rade au port commercial de Annaba depuis le 14 janvier dernier, il a été bloqué durant 34 jours avant d’avoir l’autorisation d’accéder et de décharger. Ce qui a coûté à l’importateur, le groupe Amor Benamor, 544 000 dollars en surestarie ».
Reprise de la production de la semoule
En plus de la reprise de la production des pâtes alimentaires et du Couscous, la chaine de production de la semoule à base du blé dur reprendra également.
Selon El Watan, qui cite une source du Groupe, « la production de la semoule a été entamée au lendemain de la reprise de l’approvisionnement en blé dur depuis l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) ». « Etant subventionné par l’Etat, le blé de l’OAIC sera destiné exclusivement à la production de la semoule. Pour renforcer notre production nationale, nous réclamons actuellement nos quotas, attribués à nos moulins lorsque nous étions à l’arrêt », ajoute-t-il.
Après la désignation, par la justice, d’un administrateur, les compte bancaires du groupe ont été débloqué par les autorités. Cela signifiera que « l’importation de la matière première est désormais acquise, impliquant la pérennité des 1000 emplois directs et autant indirects », souligne El Watan.