Des femmes et des hommes d’affaires africains ont mis l’accent sur la nécessité de développer d’une manière sérieuse les échanges économiques entre les pays africains.
Une idée qui a fait l’unanimité au « Africa Business Forum », ouvert lundi, à Alger, sous le thème « inspirer, soutenir et dynamiser les entrepreneurs ». Une manifestation organisée par la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) en collaboration avec Business Africa et l’Organisation International des Employeurs (OIE).
L’homme d’affaires tunisien, Adnen Bouassida a parlé de l’expérience tunisienne en matière de développement de l’investissement. Il s’est étalé sur les entraves administratives, les barrières douanières et la corruption constatées plusieurs secteurs dans les pays africains. « La situation politique doit changer et nous devons avoir une liberté d’échanges économiques similaire à celle qui prévaut en Europe », a-t-il expliqué.
La présidente de la CGEA, Mme. Saida Neghza a déclaré que dans le cadre dudit forum une réunion rassemblant 54 pays africains a été programmée, pour parler de plusieurs problématiques. Une réunion pour inciter les patronats africains à travailler ensemble. « L’Afrique a beaucoup donné et n’a rien reçu, même pas du savoir-faire », a déploré Mme. Neghza.
De son côté, Habib Yousfi, membre fondateur et président d’honneur de la CGEA a souligné que le partenariat avec les pays du continent africain est un défi à relever et que la stagnation des échanges économiques algéro-africains sont dus au manque de volonté. D’après lui, le chemin le plus court pour conquérir le marché africain est celui qui passe par le développement des PME.