Les ministres des Finances du G7 ont confirmé vendredi 2 septembre leur intention de mettre en place un plafonnement du prix du pétrole brut et des produits pétroliers d’origine russe.
Le plafond initial sera déterminé en fonction de différents facteurs techniques et sera réexaminé en cas de besoin, précisent-ils dans un communiqué.
« Nous souhaitons aligner sa mise en application avec le calendrier des mesures qui y sont liées dans le cadre du sixième paquet de sanctions de l’Union européenne », indiquent les sept pays dans la déclaration, assurant que les futurs prix seraient « communiqués publiquement de manière claire et transparente ».
La réaction de Moscou n’a pas tardé
Dans une déclaration à la presse, le vice-premier ministre russe, Alexander Novak, a déclaré jeudi que « les pays qui soutiennent le plafonnement des prix n’obtiendront pas de brut russe. La Russie imposera un embargo aux pays qui soutiennent le plafonnement des prix de son pétrole proposé par Washington.
Le vice-premier ministre russe estime que « l’établissement d’un plafond de prix sur le pétrole russe est conçu comme un moyen de réduire les revenus de Moscou provenant de l’exportation de la matière première tout en évitant d’exclure le brut du pays du marché. La proposition doit être discutée ce vendredi. Et ce, lors d’une réunion des ministres des Finances du G7 ».
Il a souligné que « les pays européens sont les premiers à en payer le prix », à commencer d’ailleurs la suspension des livraisons de gaz naturel. Alexander Novak a noté que « les producteurs de pétrole russes se préparent au prochain embargo pétrolier de l’UE qui doit entrer en vigueur en décembre. Mais qu’ils prévoient de maintenir les niveaux de production actuels, malgré tout ».