À Alger, Constantine ou Oran, il est quasiment impossible de trouver des fruits et légumes sur les etals.
C’est devenu une habitude, le lendemain de l’Aid , les grandes villes subissent un véritable exode, mais les résidents qui reste subissent les affres de la pénurie. Ce matin les marchés des trois principales villes du pays étaient ouverts, quelques étals y étaient aménagés mais la plupart se contentaient de vendre quelques fruits. Les légumes étants très rares. Pour ce qui est du prix ils ont littéralement explosé et ce dès la veille de la fête religieuse. surtout le prix des ingrédients des repas familiaux traditionnel, navets, courgettes, tomates se négociaient à plus de 150 da le kilo. La tomate s’échangeait contre 200 dinars chez certains commerçants qui ont bravé la treve de l’Aid Ou chez les rares permanenciers ouverts.
Les autres produits manquent aussi, la viande, le poulet et le pain ne se trouvent pas facilement. Seul point positif les épiceries qui ont tout de même assuré un minimum d’ouverture.