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Les prix du poulet vivant restent bas, les aviculteurs risquent la faillite

Par Maghreb Émergent
mars 22, 2023
Les prix du poulet vivant restent bas, les aviculteurs risquent la faillite

Les aviculteurs continuent de payer les frais de l’effondrement du marché des viandes blanches depuis la veille de l’Aïd El Kebir.  Les prix du poulet vivant restent bas en plein été. Une saison connue pour la hausse de la demande pour le poulet et la flambée de ses prix.

En effet, le prix du poulet vivant se négocie en gros ce dimanche 21 juillet, entre 220 Da et 240 Da le Kg. À l’Est, les prix de vente en gros se situent entre 230 et 240 Da le Kg, tandis qu’au Centre et à l’Ouest, les prix ne dépassent pas les 230 DA le Kg. Pour le détail, les prix de vente du poulet vivant s’affichent entre 260 Da et 290 DA, selon les localités. Dans les bouchers, les prix ne dépassent pas les 390 Da le Kg.

Avec ces prix de vente en gros, les aviculteurs continuent de perdre de l’argent puisque le prix de vente ne couvre pas les coûts de production. ‘’Nous sommes au bord de la faillite. Nous ne pouvons plus continuer à travailler dans ces conditions’’, affirme un aviculteur.

Le coût de revient en saison de chaleur dépasse les 280 Da le Kg. ‘’En été, le coût de revient augmente en raison de la mortalité élevée qu’on enregistre’’, explique-t-il. En moyenne, les aviculteurs perdent entre 50 et 70 Da par poulet. Une perte colossale, notamment pour les petits aviculteurs qui n’ont pas de gros moyens financiers pour résister à la crise.

D’après notre contact, la persistance de cette situation conduira la plupart des petits aviculteurs à abandonner leur activité. ‘’Nous ne pouvons pas continuer à fonctionner à perte’’, dit-il.

Quant aux raisons de l’effondrement des prix de vente, il nous dira que la demande a baissé cet été comparativement aux étés précédents. ‘’D’habitude en été, la demande augmente. Elle provient essentiellement des restaurants situés au bord de mer et des fêtes du mariage. Cette année, les plages sont moins remplies que d’habitude et les fêtes du mariage sont moins nombreuses’’, dit-il.

Pour rappel, les mesures prises par le ministère de l’Agriculture pour absorber le surplus de production du poulet n’ont pas permis le retour à la stabilité.

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