Le directeur du Registre de commerce, Amar Djaaboub, a révélé, ce jeudi que les registres de commerce classiques seront caducs et sans effet, au-delà de la date du 21 février prochain.
Le même responsable, qui s’est exprimé sur les ondes de la radio nationale, a expliqué que pour obtenir le registre du commerce électronique, l’opérateur économique doit remettre le registre du commerce classique et payer les droits de retrait d’une copie du registre du commerce électronique, qui comprendra un code graphique crypté pour chaque client.
Il a souligné que cette étape a pour objectif de surmonter les difficultés, d’éliminer les obstacles et de mettre en place des incitations au profit des opérateurs économiques.
A ce titre, le directeur du CNRC a indiqué qu’à la fin du mois de janvier dernier, l’Algérie comptait plus de deux millions d’opérateurs économiques au niveau national, alors que le pourcentage de registres du commerce électronique a atteint 66%.
Rappelons que le Centre National du Registre du Commerce a publié ce lundi, un communiqué sur son site officiel, indiquant que le délai est prorogé jusqu’au 21 Février 2021, pour l’ensemble des commerçants concernés par la modification de leurs extraits de registre du commerce au titre de l’intégration du code électronique « RCE ».
Le même communiqué a fait savoir que, « passé ce délai, les extraits du registre du commerce non revêtus du code susvisé, deviennent caducs et sans effet ».
« Le Centre National du Registre du Commerce mobilise les moyens nécessaires pour faciliter aux commerçants l’opération de la modification de leurs extraits du registres du commerce qui s’effectue au niveau de ses antennes locales implantées à travers les (48) quarante-huit wilayas », a précisé le communiqué du CNRC.