Dans une déclaration faite à la chaîne de télévision Echourouk News, le directeur général des Impôts, Kamel Aissani, a indiqué que le Trésor public avait enregistré un manque à gagner de l’ordre de 30 milliards de dollars durant la période 1999 à 2019. Ce préjudice s’est aggravé pendant les 15 dernières années, s’établissant autour des 40 milliards de dollars.
Selon le DG, cette importante manne financière qui échappe aux caisses de l’Etat, pourrait faire l’objet d’un recouvrement à hauteur de 50%. Pourtant, il avait auparavant révélé devant la commission des Finances et du budget de l’APN (Assemblée Populaire Nationale) peinait déjà à recouvrer les impôts chez les entreprises et les administrations.
Kamel Aissani avait, par ailleurs, reconnu que l’Algérie a même demandé à des experts du FMI (Fonds Monétaire International) un travail de consulting concernant les procédés à mettre en place pour recouvrements restants.
Pour rappel, le montant fiscal recouvré durant l’exercice 2019 s’est élevé à 5200 milliards de dinars, tandis que les prévisions de l’exercice 2020 tablent sur quelque 6200 milliards de dinars d’impôts à collecter.
Kheireddine Batache