Les autorisations de programmes pour les nouvelles villes s’élèvent, dans la loi de finances pour 2018, à 31,46 milliards de dinars.
La valeur des autorisations de programmes en matière d’aménagement et d’urbanisme, dans la loi de finances pour 2018, est estimée à 32,50 milliards de dinars, rapporte Algérie Presse Service (APS). Ce montant, précise-t-on, se subdivise comme suit : 25 milliards de dinars pour la prise en charge des différents réseaux primaires et secondaires de quelque 62.000 logements sur 189.711 logements achevés mais non aménagés à travers les wilayas du pays ; 5 milliards pour l’amélioration urbaine ; 2,5 milliards pour l’aménagement des lotissements sociaux dans les Hauts-Plateaux et le Sud.
Pour rappel, l’autorisation de programme désigné, dans le lexique juridique, la « limite supérieure des dépenses budgétaires » qu’on est autorisé à engager pour l’exécution de projets ou d’investissements.
Selon l’APS, les autorisations de programmes destinées à la nouvelle ville de Sidi Abdellah, au pôle urbain de Draa Errich (Annaba) et aux nouvelles villes Ali Mendjeli et Aïn Nahas (Constantine) sont de 31,46 milliards de dinars.
Les autorisations de programmes pour l’habitat s’élèvent, indique l’APS, à 19,486 milliards DA. Ce montant se répartit comme suit : projet de réalisation de 1300 logements publics locatifs à Oum El Bouaghi (4,22 milliards DA) ; réévaluation de 12 opérations inscrites dans le cadre des programmes en cours relatifs à la réalisation de 32.000 logements publics locatifs (15,264 milliards DA).
De nouveaux programmes d’équipements publics pour 27,61 milliards DA
Les équipements publics, quant à eux, bénéficient d’autorisations de programmes d’un montant total de 27,61 milliards DA se répartissant comme suit : 21,22 milliards DA dans le cadre des nouveaux programmes inscrits (168 sièges de structures publiques, 17 sièges de sûreté urbaine, 15 lycées, 39 CEM, 97 groupes scolaires) ; 6,38 milliards DA pour la réévaluation de 156 structures de sous-secteurs (transport, commerce, locaux administratifs, éducation, affaires religieuses, infrastructures sanitaires, de jeunesse et de culture) ; 0,3 milliards DA pour la modernisation de l’administration.
Un compte d’affectation spécial de 78,407 milliards DA sera réparti entre l’habitat rural (28 milliards DA), les logements location-vente (30,03 milliards DA) et les anciens engagements de l’Etat (18,368 milliards DA) comprenant notamment les charges de gestion de la Caisse nationale du logement (CNL).
Il est à signaler, enfin, que la Mosquée d’Alger a bénéficié de 30,54 milliards de dinars dans la loi de finances pour 2018, montant destiné à « parachever toutes les infrastructures du projet et le livrer dans les délais fixés ».