Des « mercenaires » alliés à l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar, basée à l’est du pays, avaient suspendu les exportations de pétrole depuis les champs pétrolifères et les ports.
C’est ce qu’a déclaré ce samedi, le ministère libyen des Affaires étrangères du Gouvernement d’union nationale (GNA), soutenu par les Nations Unies.
« Le ministère des Affaires étrangères a suivi les rapports et les informations confirmant la présence de mercenaires étrangers (…) au sein de gisements pétrolifères et de ports libyens, et récemment dans le champ pétrolifère de Sharara », a déclaré le ministère dans un communiqué.
Il a indiqué que ces mercenaires avaient suspendu l’approvisionnement pétrolier en collaboration avec l’ANL. « A cet égard, la Libye appelle les pays étrangers concernés par le secteur pétrolier et ayant des entreprises en Libye à coopérer avec le ministère libyen des Affaires étrangères pour dévoiler ces violations ainsi que les pays impliqués dans cette ingérence flagrante, et à travailler de conserve afin de soumettre de toute urgence et directement les individus et entités impliqués dans ces actes à des sanctions internationales », selon le communiqué.
L’ANL n’en a pas fait de commentaire jusqu’ici. Depuis près d’un an, celle-ci mène une campagne militaire à Tripoli et dans ses environs pour tenter de prendre la ville des mains du GNA.
Selon la Compagnie pétrolière nationale (NOC) du gouvernement libyen, la fermeture des champs pétrolifères et des ports a déjà coûté au pays plus de six milliards de dollars depuis le début de l’année.