HRW affirme fonder ses soupçons sur « des vidéos et photos » montrant des cadavres de djihadistes « que les combattants des forces de l’ANL auraient profané et mutilé ». Ces documents, précise-t-elle, ont été reçues de proches des victimes, de journalistes et de militants » des droits de l’Homme.
Le général anti-islamiste libyen Khalifa Haftar, qui règne sur une partie de l’est libyen, est soupçonné par Human Rights Watch (HRW) de crimes de guerre commis dans la ville de Benghazi (Est).
Selon un communiqué de cette organisation des droits humains publié hier, les forces de l’ancien officier dissident de l’armée du colonel Kadhafi, aujourd’hui soutenu par l’Egypte et la Russie entre autres forces, « pourraient avoir commis des crimes de guerres (…) dont des actes de tortures contre des civils et des exécutions sommaires » et ce le 18 mars 2017, lors de d’une offensive contre les groupes djihadistes à Benghazi. Ces forces, qui se donnent pour nom « L’armée nationale libyenne », ajoute HRW, « se sont livrées à des tueries et auraient profané les tombes de leurs rivaux à Benghazi ».
HRW affirme fonder ses accusations sur « des vidéos et photos » montrant des cadavres d’éléments djihadistes « que les combattants des forces de l’ANL auraient profanés et mutilés ». Ces documents, précise-t-elle, ont été reçues de proches des victimes, de journalistes et de militants » des droits de l’Homme.
Pour rappel, les forces de « l’Armée nationale libyenne » du général Haftar ont réussi à occuper une grande partie de Benghazi et continuent à leurs opérations pour déloger du reste de la ville les groupes djihadistes qui s’y sont retranchés.