Le groupe algérien est présent en Libye à travers sa filiale Sipex, qui opère dans deux blocs d’exploration à Ghadamès, et à dû ensuite se retirer de ce pays dans le sillage du chaos politique et sécuritaire libyen.
Le P-dg de la compagnie libyenne de pétrole (NOC), Moustafa Sanalla, a déclaré lundi à Washington qu’il comptait sur le retour de Sonatrach en Libye avec l’amélioration progressive de la situation sécuritaire dans ce pays.
« Nous comptons sur le retour du groupe pétrolier algérien (Sonatrach) en Libye avec l’amélioration de la situation sécuritaire « , a déclaré M. Sanalla à l’APS en marge d’un forum économique sur la coopération transatlantique, organisé à Washington par le Think Tank américain Center for Transatlantic relations en collaboration avec la Chambre de commerce américaine.
Le groupe algérien est présent en Libye à travers sa filiale Sipex, qui opère dans deux blocs d’exploration à Ghadamès, et à dû ensuite se retirer de ce pays dans le sillage du chaos politique et sécuritaire libyen.
M. Sanalla relève que les découvertes réalisées par Sonatrach dans ces deux blocs sont appréciables et marquent aussi la volonté des deux groupes pétroliers à renforcer leur coopération.
« Nous voulons renforcer nos relations bilatérales », a ajouté M. Sanalla qui dit » souhaiter un retour rapide » de Sonatrach en Libye, en rappelant au passage sa visite en Algérie en juin dernier, et les entretiens qu’il a eus avec les responsables du secteur énergétique algérien.
Le patron de la NOC précise que plusieurs compagnies pétrolières, y compris Sonatrach, sont en train de suivre l’évolution de la situation sécuritaire pour pouvoir se prononcer sur leur retour. Entre temps, certaines compagnies sont retournées pour reprendre leurs investissements dans le pays, a-t-il dit.
Le responsable libyen a souligné au cours de ce forum que la coopération algéro-libyenne dans le domaine de l’énergie constituait un exemple d’intégration économique au Maghreb.
M. Sanalla qui s’exprimait au cours de la première session du forum, consacré au climat des affaires au Maghreb, a réfuté le constat établi par quelques panélistes, selon lequel l’intégration maghrébine demeurait dérisoire, en relevant que la coopération pétrolière entre l’Algérie et la Libye illustrait la volonté des deux pays à renforcer davantage leurs relations économiques.
Outre les travaux d’exploration menée par Sonatrach en Libye, le patron de la NOC a évoqué dans son intervention les discussions en cours avec Sonatrach pour l’exploitation des gisements frontaliers d’Alrar.
« On est en train de se mettre à table pour revoir les conditions d’exploitation de ces gisements des deux côtés », a déclaré, pour sa part, à l’APS le conseiller du P-dg de Sonatrach, Mahieddine Taleb, présent à ce forum.
« L’objectif est de parvenir à un programme de développement commun des gisements, acceptable par Sonatrach et la NOC », a-t-il ajouté.