L’Institut Pasteur d’Algérie rompe le silence et s’explique sur les délais de traitement des prélèvements jugés trop longs par de nombreux observateurs. Dans un communiqué, rendu public dimanche soir, l’Institut se défend et rejette toutes les accusations portées à son égard en ce qui concerne l’envoi des résultats des analyses.
« L’Institut Pasteur d’Algérie constate ces derniers jours et avec le plus grand regret, la diffusion tendancieuse de déclarations et d’allégations à son encontre, concernant notamment la prise en charge du diagnostic des cas d’infection par le nouveau Coronavirus Covid-19, qui tentent de semer l’agitation et l’inquiétude au sein de la population, à l’heure où notre pays est confronté à l’instar des pays du monde à une situation d’urgence sanitaire difficile, suite à l’apparition de ce virus », lit-on dans le communiqué.
Il ajoute : « Le délai d’acheminement des prélèvements, leur qualité, le temps nécessaire à leur traitement et la validation des résultats, sont autant de paramètres que gère le Laboratoire de Référence en amont de la communication des résultats, afin de mettre à la disposition du personnel médical un résultat aux standards reconnus ».
Le document précise que les techniques de prise en charge du diagnostic virologique du Covid-19 au niveau du Laboratoire de l’Institut Pasteur d’Algérie sont celles validées par l’Organisation mondiale de la santé et utilisées dans tous les laboratoires du monde, en charge du diagnostic du Covid-19.
D’après la même source, l’Institut Pasteur d’Algérie et à travers ce Laboratoire de référence, a mis en place des protocoles de détection du Covid-19, pour la prise en charge des prélèvements dès le signalement de l’évènement sanitaire en Chine, « en adéquation avec les recommandations du réseau des laboratoires de l’Organisation Mondiale de la Santé, dont il fait partie ».
L’Institut Pasteur procède à une mise à jour de ces recommandations, actualisées quotidiennement par l’Organisation Mondiale de la Santé, fait savoir le communiqué.
Ce dernier rappelle que l’Institut Pasteur d’Algérie a été au front, dès l’apparition du premier cas en Algérie, puisque c’est cette même institution qui a détecté le cas et a été également, à titre de rappel, l’une des premières à disposer de kits de détection sur notre continent.