Interrogé par les membres de la la Commission des Finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) au sujet du litige opposant la Sonatrach à la société espagnole Naturegy, le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab a affirmé que la partie espagnole avait avancé l’article de cas de force majeure pour demander une révision du tarif du gaz.
L’Algérie, poursuit le ministre, refuse de considérer la crise sanitaire actuelle comme cas de force majeure, le confinement sanitaire n’ayant pas empêché les stations de production d’électricité de tourner.
La partie espagnole voudrait tirer profit de la concurrence féroce sur le marché international du gaz qui a entrainé un effondrement des prix, indexés généralement à ceux du pétrole, en vue de faire pression sur Sonatrach pour revoir à la baisse les prix du contrat.
Face à ces pressions, l’Algérie a mobilisé ses experts dans les secteurs de l’énergie et des Affaires étrangères pour préserver le client espagnol en maintenant les contrats signés au « mieux des intérêts de l’Algérie ».