» Un logement de cette formule coûtera dans les 100 000 dollars l’unité, ce qui représente une entrée en devises de près de 10 milliards de dollars, en 2 ans ».
Faire profiter les algériens installés à l’étranger par la formule LPP est une « opportunité » à saisir. C’est ce qu’a affirmé Lotfi Ramdani, propriétaire du portail Lkeria.com, spécialisé dans l’immobilier et le logement ce samedi à Alger en marge d’une journée de sensibilisation sur le thème de « les difficultés de l’agent immobilier et leurs impacts sur le marché immobilier ». Ainsi, il a appelé les autorités à saisir l’opportunité « de canaliser l’épargne de nos ressortissants à l’étranger sur des produits locaux et exporter nos logements ». Cette action rapportera au pays une ressource abondante en devises, estimée à environ de 10 milliards de dollars de recettes en deux ans.
La démarche préconisée par M. Ramdani pour récolter cette somme est de concrétiser la promesse du logement promotionnel pour les non-résidents. Selon lui, cette formule peut être lancée rapidement en orientant les 100 000 logements de la formule LPP restants, dont le financement est disponible et qui n’ont pas trouvé preneurs, pour les destiner à nos ressortissants établis à l’étranger. » Un logement de cette formule coûtera dans les 100 000 dollars l’unité, ce qui représente une entrée en devises de près de 10 milliards de dollars, qui seront payés en 2 ans, avec un apport immédiat d’un milliard de dollars pour le règlement de la première tranche », a-t-il dit. Et d’ajouter qu’avec « un potentiel de 10 milliards de dollars de recette en 2 ans, soit 5 milliards de dollars par an, nos exportations hors hydrocarbures passeront de 2,8 milliards de dollars/an à 7 milliards de dollars/an ».
Cette réflexion de Lkeria.com demande des conditions d’accès, à savoir jouir de la nationalité algérienne et être immatriculé au niveau d’un consulat. Le revenu conditionnera le taux de la bonification du crédit bancaire sans être une condition d’éligibilité au logement. Pour leur part, les banques algériennes appliqueront leurs conditions de banque pour l’octroi d’un crédit dont le remboursement s’effectuera en devises.