Un membre de l’Assemblée nationale du Front des forces socialistes (FFS), a interpellé le Premier ministre, Aimen Benaberrahman, au sujet des décrets organisationnels et présidentiels de septembre dernier. Ils ont été adoptés sans la participation des élus nationaux et locaux aux élections des structures et commissions spécialisées
Dans son intervention, lors du débat sur la déclaration de la politique générale du gouvernement, ce jeudi, le député du FFS Mhenni Haddou, a appelé à « cesser de tromper les pouvoirs de l’institution législative ».
Plus précis, il a déclaré que « le débat et l’approbation limités de la nouvelle loi sur l’investissement en juillet dernier, ont eu lieu sans la participation des élus nationaux ni locaux dans les structures et commissions spécialisées, et sans effet pour l’élu malgré les propositions de nombreux députés à l’Assemblée nationale. »
Haddadou a appelé à mettre un terme « au jeu de comédie » dans la révision des lois décisives et souveraines, en proposant « d’attendre au moins, la conclusion de la session parlementaire et ensuite voter toutes ces lois par arrêté présidentiel, bien que la constitution ait aboli cette autorité sauf cas exceptionnels ».
Sur un autre volet, le député du FFS s’est demandé pourquoi « la Banque Centrale d’Algérie n’a pas encore remis son rapport annuel depuis trois ans ? ». Il noté à ce propos, que cela « suscite des inquiétudes et des interrogations sur la situation économique et financière de l’Algérie ».
Rappelons que les membres du Conseil de la nation ont entamé, depuis mercredi, le débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement. Selon certains membres, au nombre de plus de 140 qui doivent intervenir, la Déclaration de politique générale du gouvernement n’a pas comporté de bilans chiffrés.