La JMMC, où siège aussi la Russie, pays non membre de l’OPEP, surveille l’évolution du marché pétrolier, ainsi que la conformité à la politique de réduction de la production.
Une commission ministérielle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés, a recommandé ce lundi d’annuler la réunion extraordinaire des 17 et 18 avril, pour décider s’il y a lieu de prolonger l’encadrement de la production en vigueur depuis le début de l’année.
Khalid al-Falih, le ministre de l’Energie saoudien, a déclaré durant le week-end que le marché serait sans doute approvisionné au-delà de ses besoins jusqu’à la fin de l’année mais qu’il serait prématuré de prendre une décision sur la production dès avril.
Rappelons que les États-Unis, profitant de l’aubaine des gisements de schistes, ont porté leur production à des niveaux record ces derniers mois, tout en imposant des sanctions à l’Iran et au Venezuela, deux pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Ainsi, la politique pétrolière de Washington vient compliquer la tâche de l’OPEP qui tente de prévoir l’évolution de l’offre et de la demande mondiales.
La JMMC, où siège aussi la Russie, pays non membre de l’OPEP, surveille l’évolution du marché pétrolier, ainsi que la conformité à la politique de réduction de la production.
Khalid al-Falih a expliqué que les stocks et l’investissement pétroliers sont les deux principaux éléments à partir desquels l’OPEP étaye ses décisions. Il ajoute que selon les estimations des professionnels, il faudra investir 11.000 milliards de dollars dans les 20 ans à venir pour pouvoir répondre à la croissance de la demande.
Pour rappel, l’OPEP et ses alliés, regroupés sous l’appellation OPEP+, ont convenu en décembre, de réduire leur production commune de 1,2 million de barils par jour (bpj), soit 1,2% de la demande mondiale, au premier semestre de cette année pour soutenir les cours.