L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a révisé légèrement à la baisse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2024 et 2025.
Selon le dernier rapport de l’OPEP, la demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 1,82 million de barils par jour (mb/j) en 2024, contre une précédente prévision de 1,93 mb/j. Pour 2025, la hausse est désormais estimée à 1,54 mb/j, au lieu de 1,64 mb/j.
L’OPEP justifie cette légère révision à la baisse par la nécessité d’atteindre un « niveau satisfaisant » de croissance. Elle souligne que la consommation sera soutenue en 2024 « par une forte demande de carburants pour le transport et une croissance économique saine et continue, en particulier dans un certain nombre de pays non membres de l’OCDE ».
La Chine, premier importateur mondial de pétrole, devrait encore tirer la demande, tout comme le Moyen-Orient, l’Inde et l’Amérique latine. L’organisation table également sur une hausse des capacités de raffinage et des marges pétrochimiques, principalement en Chine et au Moyen-Orient.
Du côté de l’offre, la production de l’OPEP et de ses alliés a légèrement augmenté en octobre, atteignant 40,34 mb/j en moyenne. La Russie a pour sa part produit environ 9,01 mb/j, soit un peu plus que son quota convenu avec le groupe OPEP+.
Malgré ces perspectives favorables, le cours du baril de Brent reste sous pression, autour de 72 dollars, en raison des inquiétudes persistantes sur la faiblesse de la demande chinoise.