Le marché noir des devises en Algérie n’a pas connu de changements à signaler ce jeudi 16 janvier par rapport à la veille.
Selon les dernières données du jeudi matin, le billet de 100 euros continue de s’échanger entre 25 450 DA et 25 500 DA à la vente, tandis que les cambistes l’achètent pour environ 25 000 DA. Cette dynamique témoigne d’une stabilité particulière sur ce marché parallèle, malgré une tendance de hausse de l’euro observée depuis le début de l’année.
La récente appréciation de la monnaie unique européennes’explique par une demande croissante. Cependant, un aspect essentiel de cette situation réside dans l’incertitude persistante entourant la mise en œuvre du nouveau montant de l’allocation touristique. Ce retard dans la publication des textes d’application ne fait qu’exacerber les tensions sur le marché des devises. De nombreux voyageurs, désireux de bien se préparer pour leurs déplacements à l’étranger, se pressent d’acquérir des euros avant que les mesures ne prennent effet, ce qui accroît la pression sur le marché noir.
En effet, tant que le nouveau montant de l’allocation n’est pas clairement établi et mis en application, les consommateurs se tourneront inévitablement vers le marché parallèle pour satisfaire leurs besoins en devises. Cela non seulement maintient des taux de change élevés mais empêche également une régulation souhaitée du marché des devises. Un passage rapide à la mise en application des nouvelles allocations pourrait contribuer à réduire l’attrait du marché noir en offrant des conditions plus favorables sur les voies officielles.
Il est donc crucial que les autorités compétentes éclaircissent rapidement la situation pour rassurer le public et relancer des mécanismes de contrôle valables. Les mesures appropriées pourraient ainsi renforcer la confiance et stabiliser à terme le marché des devises.