De centaines de personnes (plus d’un millier, selon certains) ont marché aujourd’hui à Alger pour exprimer leur soutien aux élections présidentielles du 12 décembre.
Plusieurs personnes venues exprimer leur rejet des élections ont été interpellées par la police qui assurait la protection des manifestants.
La manifestation de soutien aux élections organisée a été organisée, notons-le, par l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
A noter que des manifestants s’opposant aux élections ont été dispersés par des policiers en civils.
La manifestation a eu lieu malgré le petit nombre de participants. Des bus transportant des manifestants de plusieurs quartiers d’Alger et de plusieurs wilayas sont arrivés devant le siège de l’UGTA tôt ce matin. Le maire d’Alger-centre, Abdelhamid Bettache a lui aussi participé à la marche. Il a, néanmoins, refusé de faire une déclaration à la presse.
Les chaînes de télévision privées et publiques qui boycottent depuis des mois les manifestations contre le régime en place, se sont mobilisées et ont fait des couvertures en direct depuis le début de la manifestation.
Sur les réseaux sociaux, les Algériens ont fait de cette marche un objet de débat et de moquerie s’amusant principalement du nombre réduit de manifestants que les organisateurs ont réussi à réunir.
En outre, trois journalistes ont été interpellés en marge de la marche. Il s’agit de Bouzid Ichalalene, de Hadjer Guenanfa et de Khaled Drareni. Les trois journalistes ont été relâchés un peu moins de deux heures après leur interpellation.