Ces détenus et d’autres ont été arrêtés suite aux contestations qu’a connues le Rif, au nord du Maroc et qui avaient été déclenchés par la mort d’un vendeur de poissons, broyé dans une benne à ordures fin octobre 2016 à Al Hoceïma. Selon le président de l’Association marocaine des droits de l’Homme, Ahmed Haij, leur nombre total se situe entre 330 et 400.
La chambre criminelle de la cour d’appel de Casablanca a décidé aujourd’hui que Nasser Zefzafi et 32 autres activistes du Hirak rifain en détention depuis le début de l’été comparaîtront le 24 octobre prochain devant un juge de cette même instance. C’est ce que rapportent aujourd’hui des médias marocains citant un des avocats des accusés, Me Mohamed Aghennaj.
Selon Me Mohamed Aghennaj, la Chambre criminelle a refusé la demande de liberté provisoire formulée par le groupe des activistes de la contestation du Rif détenus à la prison d’Oukacha à Casablanca.
Pour rappel, tous ces détenus ont été arrêtés suite aux contestations qu’a connues le Rif, au nord du Maroc, contre la « marginalisation » de cette région par le pouvoir central et qui avaient été déclenchés par la mort d’un vendeur de poissons, broyé dans une benne à ordures fin octobre 2016 à Al Hoceïma.
Toujours selon des médias marocains qui citent des déclarations de leurs familles à l’AFP, une vingtaine de détenus du Hirak sur une cinquantaine ont pris la décision de suspendre leur grève de la fin. Selon ces familles cette grève durait, pour une quarantaine d’entre eux, depuis cinq semaines.
Leprésident de l’Association marocaine des droits de l’Homme, Ahmed Haij, a déclaré, dans une interview à H24Info publiée le 27 septembre, que le nombre des détenus du Hirak rifain était entre 330 et 400.