La ville de Casablanca ambitionne d’entrer, à l’horizon 2022, dans le top 100 du classement mondial des villes offrant la meilleure qualité de vie, a affirmé, lundi soir à Casablanca, le directeur de la Société de développement local Casablanca Events et Animations, Mohamed Jouahri.
« Pour atteindre cet objectif, la ville, qui occupe actuellement la 126è place selon le classement du leader mondial du conseil, Mercer, a lancé une démarche d’attractivité axée sur une étude réalisée par Mercer afin de déterminer les critères clés de la qualité de vie à Casablanca en vue de permettre aux institutions décisionnelles de la métropole d’identifier les principaux leviers à même d’influencer le niveau de vie de la ville blanche et de son positionnement international », a dit M. Jouahri lors d’une conférence dédiée à la présentation des conclusions de l’étude Mercer sur la qualité de vie à Casablanca.
Ce projet prévoit également la mise en place d’une commission chargée du suivi et de l’amélioration des critères identifiés afin de hausser la qualité de vie dans le moyen terme, a-t-il indiqué, ajoutant qu’avec le plan de développement du Grand Casablanca 2015-2020, la ville dispose d’importants atouts et d’opportunités réelles lui permettant de se positionner comme une plateforme régionale de premier plan.
Lors de cette rencontre, tenue sous le thème « l’approche Mercer et la qualité de vie à Casablanca : une comparaison internationale », Slagin Parakatil, chercheur principal chez Mercer, a passé en revue les grandes lignes de l’étude Mercer sur la qualité de vie à Casablanca par rapport à 7 autres villes du globe, à savoir Belgrade, le Caire, Lisbonne, Lyon, Istanbul, Mexico et New York.
Cette étude est axée sur une comparaison internationale selon certains critères bien distincts : la similitude des enjeux de développement, la présence d’expatriés, le statut de plaque tournante touristique, le statut de hub des affaires, le statut de ville internationale et le fait d’abriter des sièges régionaux d’entreprises multinationales.
L’analyse de la qualité de vie est basée sur deux éléments, a indiqué M. Parakatil, expliquant qu’il s’agit d’une analyse comparative des scores de la qualité de vie et de l’évaluation de la perception des expatriés et locaux à Casablanca par le biais d’une enquête permettant de renforcer l’analyse et d’assurer une corrélation entre la perception et les statistiques.
S’agissant des conclusions de l’étude Mercer sur la qualité de vie à Casablanca, il a précisé que dans l’ensemble, l’indice de la qualité de vie de la métropole est de 28 points inférieur à celui de la ville de New York, qui représente la ville-repère et le score de référence (100 points) dans les classements annuels Mercer, et de 29 points inférieur à ceux de Lyon et Lisbonne, ajoutant qu’en revanche, l’indice de Casablanca est de 15 points supérieur à celui du Caire, de 5 points supérieur à celui de Belgrade et de 2 points supérieur à celui d’Istanbul.
Mexico et Casablanca ont une qualité de vie relativement similaire, a-t-il fait constater, notant que sur les 7 villes comparées, Casablanca se situe en milieu de tableau, à la 4è position ex-aequo avec Mexico. Et d’ajouter que les critères de cette étude comparative sont l’environnement politique et social, l’environnement économique et socio-culturel, les considérations médicales et sanitaires, l’école et l’éducation, les services publics et transports, les loisirs, le niveau de la consommation, le logement et l’environnement naturel.