Dans un communiqué date du 17 mai rapporté par l’agence Maghreb Arabe Presse l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération démocratique du travail (FDT) ont notamment annoncé des marches pour les journées des 23 et 24 mai et des 30 et 31 mai.
Le front social est en ébullition au Maroc, où plusieurs organisations syndicales envisagent de « faire de mai, un mois de protestations» en organisant des grèves sectorielles et des marches communes.
Dans un communiqué daté du 17 mai 2015 et rapporté par l’agence Maghreb Arabe Presse (MAP), l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération démocratique du travail (FDT) ont notamment annoncé des marches de protestations communes les 23 et 24 mai ainsi que les 30 et 31 mai.
Les trois centrales syndicales ont également annoncé leur intention de porter plainte auprès de l’Organisation internationale du travail (Genève) contre le gouvernement d’Abdelilah Benkiran, accusé de « non-respect des dispositions de la Convention n° 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective et la convention n° 144 sur la consultation tripartite, approuvées par le Maroc ».
Dans ce communiqué sanctionnant leurs entretiens les 13, 14 et 15 mai derniers à Casablanca, l’UMT, la CDT et FDT ont sévèrement critiqué « l’intransigeance du gouvernement et son refus d’interagir avec les revendications justes et légitimes de la classe ouvrière marocaine ». Elles ont également appelé à des « négociations urgentes » avec lui.