Le royaume chérifien a ordonné lundi la libération des journalistes emprisonnés Omar Radi, Taoufik Bouachrine et Soulaimane Raisouni, dans le cadre d’une grâce bénéficiant à 2 476 condamnés.
Selon une source gouvernementale, « il s’agit d’un geste d’humanité à l’occasion du 25e anniversaire du règne du roi, qui annule les peines d’emprisonnement, tout en maintenant les droits des victimes ».
Les trois journalistes, libérés, critiquaient ouvertement les politiques publiques et avaient tous été condamnés pour des accusations, notamment d’agression sexuelle, qu’ils niaient. Leurs procès avaient été dénoncés par les défenseurs des droits de l’homme, comme étant motivés par des considérations politiques.
Le rédacteur en chef Taoufiq Boachrine a été condamné à 12 ans de prison en 2018 et Omar Radi et Soulaimane Raisouni ont tous deux été condamnés en 2021 à 6 ans et 5 ans de prison respectivement.
Le roi a également gracié 16 détenus condamnés pour extrémisme et terrorisme « après qu’ils aient revu leur position », a déclaré le ministère marocain de la justice.