L’Agence nationale des activités minières (ANAM) a préparé des cahiers des charges, et des appels d’offre qui vont permettre rapidement de produire plus de 12 substances minérales en Algérie au profit de l’industrie nationale, a fait savoir le ministre des Mines, Mohamed Arkab, lors d’un entretien avec l’APS.
Le ministre affirme qu’il existe (05) cinq projets structurants porteurs de valeur ajoutée pour le pays, dont le lancement est prévu avant la fin 2020 jusqu’au début du premier trimestre 2021.
Par ailleurs, Arkab a révélé, dans le cadre de cet entretien, que le projet le plus imminent est le lancement de l’exploitation artisanale au niveau des filons aurifères du Hoggar, de Tamanrasset et d’Illizi. « Nous avons élaboré le cahier des charges qui est en cours d’étude et de vérification », a-t-il confié.
Dans une publication datant de 2002, le Service géologique de l’Algérie indiquait que le Hoggar regorgeait de filons lenticulaires de quartz à or natif, pyrite, sphalèrite, galène et dans une moindre proportion : chalcopyrite, cuivre gris, minéraux de bismuth; où les seules altérations hydrothermales consistent en une bérésitisation (calcite, séricite, chlorite, pyrite).
Tel qu’il avait évoqué récemment, le ministre des Mines, l’exploitation aurifère via son volet artisanal doit permettre aux jeunes de s’organiser en coopératives ou de PME, soutenus pour leur formation et pour l’acquisition du matériel nécessaire permettant de récupérer les pierres contenant de l’or.