Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a réagi officiellement ce mercredi 24 juin par le biais d’un communiqué à la « mise en demeure » du secrétaire général du ministère de l’intérieur, ayant eu lieu mardi dernier.
Le RCD signale que « fuité dans les bras médiatiques de la police politique par l’administration du ministère de l’Intérieur, le courrier en question liste une série de supputations évasives sans aucune précision sur les faits, dates, lieux et autres personnes éventuellement incriminées par ce texte ». Le président du RCD, Mohcine Belabbas a qualifié la démarche du ministère de « menace explicite de dissolution du parti ».
« Cette missive vient en violation de la Constitution en vigueur et des lois qui garantissent l’exercice des activités politiques et partisanes pour tout parti légal » a dénoncé ledit parti de l’opposition.
Le ministère de l’intérieur reproche au RCD d’avoir utilisé son siège pour « la tenue de réunions d’une organisation non agréée », « l’hébergement de personnes étrangères au parti à des fins de mobilisation et de participation à des activités visant à porter atteinte à l’ordre public », « les appels répétés à organiser des rassemblements et des manifestations non autorisés », « l’entrave au bon fonctionnement des institutions publiques » !
Le président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie assure, à cet effet, que « le RCD ne se réduit pas à un agrément ou à des locaux », et qu’il est « d’abord un courant de pensée, une histoire dans le combat démocratique et un idéal de société partagé par des milliers d’algériennes et d’algériens ».