L’avocat et militant des droits humains, Mokrane Ait Larbi a publié ce samedi 3 août 2019 une contribution dans laquelle il demande la dissolution des partis de l’allégeance car représentant la contre-révolution.
Ait Larbi explique son appel par le fait que « les états-majors de ces partis ont soutenu le clan de la corruption pour servir leurs intérêts privés. Ces faits sont établis par les poursuites judiciaires engagées contre les chefs de ces partis et qui pourraient éclabousser d’autres responsables ».
La dissolution des partis de l’allégeance permettra, selon l’avocat, de mettre en œuvre les articles 7 et 8 de la Constitution, consacrant ainsi la souveraineté réelle du peuple, seul maître de son destin.
Me. Ait Larbi estime que les revendications populaires ne pourront pas être satisfaites sans la dissolution de ces partis et permettre à leurs militants intègres de créer de nouveaux partis qui contribueront à l’édification de la nouvelle Algérie. Il cite l’exemple de plusieurs pays ou les partis du pouvoir ont été dissous sous l’effet de la pression populaire, à l’image de la Tunisie, l’Egypte, et l’Irak ainsi qu’en Europe de l’Est ou des partis sont tombés après l’effondrement du communisme et la chute du Mur de Berlin.
Selon lui, les partis de l’allégeance véhiculent aujourd’hui la contre-révolution et menacent même l’avenir de la démocratie en entravant les revendications de la révolution pacifique, d’où sa demande pressante de procéder à leur dissolution.
Le mécanisme de dissolution passe selon l’auteur de la contribution par décret ou par décision de justice, qui sera suivi par la récupération de leurs biens qui sont des biens de l’Etat afin de mettre tous les partis sur un pied d’égalité afin de réunir les conditions d’une compétition politique saine et équitable.