Les 43 textes d’application de la nouvelle loi des hydrocarbures seront prêts le 1er trimestre 2021, a affirmé ce jeudi le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, en marge du sixième conclave du comité d’experts chargé de rédiger ces textes.
A ce propos, Attar a précisé que ces textes se composent de 38 textes d’application et de 5 dossiers concernant la définition de la nature des contrats en relation avec le partenariat. Il a également précisé que les 32 textes d’application finalisés, ont été déposés au niveau du Secrétariat Général du Gouvernement et que le Conseil du Gouvernement, qui se réunit chaque mercredi, examine et adopte deux textes à chaque réunion.
Regrettant certaines pratiques bureaucratiques qui avaient tout retardé et freiné, Attar a évoqué les caractéristiques de la nouvelle loi des hydrocarbures, en expliquant que celle-ci était différente des lois précédentes notamment en ce qui concerne la facilitation du partenariat, l’attrait des investissements et le renforcement de l’exploration pour augmenter les capacité de production et des réserves.
Pour le premier responsable du secteur, cette loi « offre l’occasion de relancer le partenariat à travers un climat d’investissement attractif et une fiscalité réduite ». il a aussi indiqué que l’exploration de nouveaux puits exige d’importants nouveaux investissements que Sonatrach ne peut réaliser à elle seule.
Une campagne de promotion sur les avantages de la nouvelle loi des hydrocarbures
Dans ce même contexte, le ministre de l’Energie a indiqué que le développement du partenariat et de l’investissement « sont à même d’augmenter les capacités de production et des réserves, vu que l’Algérie consomme plus de 50% de sa production de gaz et de produits pétrochimiques ».
Dans la foulée, Attar a annoncé qu’une campagne de promotion des avantages de cette nouvelle loi sera lancée dès la finalisation des textes d’application « si la situation épidémiologique (Covid-19) s’améliore », a-t-il souligné.
Selon le ministre, Sonatrach fera également des offres de partenariat à propos de 14 ou 15 projets concernant le développement des petits puits qui sont au nombre d’une centaine, la plupart des puits de gaz. « Cette tendance vise à assurer la sécurité énergétique du pays », a-t-il affirmé.