Pour booster le secteur des mines, une feuille de route a été tracée et u une nouvelle loi minière, plus attractive, sera présentée au gouvernement, selon Mourad Hanifi, directeur général des mines au ministère de l’Energie et des Mines.
Dans une intervention sur les ondes de la radio nationale, le DG des mines au ministère a affirmé que la loi minière actuelle constitue un blocage à l’investissement et qu’il faut un cadre législatif attractif, sur le plan régional, pour attirer les investisseurs étrangers, notamment pour la phase d’exploration.
A ce propos, le même responsable a donné des précisions sur son contenu. Selon lui, la nouvelle loi prévoit un accès libre au secteur des mines, sans entraves, une équité de traitement pour les investisseurs entre étrangers et nationaux, publics ou privés. L’accès sera transparent, basé sur des règles universelles, comprises par les professionnels des mines du monde entier, donnant la garantie pour ceux qui investissent en exploration en cas de découverte de passer à l’exploitation, a-t-il expliqué en soulignant que beaucoup de procédures ont été simplifiées avec des délais de traitement des dossiers à respecter envers les investisseurs.
« Ce projet de loi donne une valeur au permis minier désormais considéré comme un titre minier, qui crée des droits immobiliers et permet à l’investisseur d’avoir des assurances quant à leurs investissements », ajoute Mourad Hanifi. En parallèle, « pour protéger le domaine minier algérien, le rôle des agences minières a été renforcé notamment pour le contrôle administratif, technique et même environnemental, pour veiller au respect des droits et obligations de chacune des parties comme précisé dans le cahier des charges », précise encore le responsable.
Pour faire face à l’absence d’investisseurs ces dernières années, « un programme d’exploration a été lancé par l’Etat sur trois ans avec 1,8 milliard de dinars d’investissement pour 26 projets lancés dont certains sont à un stade très avancé », indique Mourad Hanifi.
Autre constat : certaines substances existent en abondance en Algérie, pourtant leur production reste faible. C’est pourquoi, « plusieurs projets sont lancés, soit par le Groupe minier Manal, soit par des privés algériens, pour mettre en valeur ces substances, tels que la baryte, la bentonite, le carbonate de calcium, le marbre ou encore le granit », annonce Mourad Hanifi.