Tard vaut mieux que jamais. Alors que l’Algérie enregistre un retard considérable en matière de numérisation de l’acte de gestion et de son administration, on constate une accélération considérable ces dernières années où les initiatives de plateformes numériques sont lancées les unes après les autres.
En effet, le dernier en date, c’est l’annonce du ministre des Finances, Laaziz Faid, de la préparation d’un projet de loi fixant les règles générales relatives aux marchés publics, qui prévoit la création d’un portail électronique dédié aux marchés publics. Une plateforme qui permettra la diffusion et l’échange des informations et des documents relatifs aux marchés publics, ainsi que la conclusion par voie électronique des transactions publiques en vue de renforcer la transparence, a rapporté ce mercredi l’agence officielle APS.
Répondant aux interrogations des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors d’une séance plénière tenue mardi et consacrée au débat du projet de loi fixant les règles générales relatives aux marchés publics, le ministre des Finances a indiqué que le portail « se veut un espace pour l’ensemble des services contractants et des opérateurs économiques dans le domaine des marchés publics, ainsi que pour toutes les personnes intéressées, notamment les différents acteurs de la société civile ».
Citant les avantages de la numérisation des transactions publiques, le ministre a dit qu’elle tend à « renforcer la transparence dans un secteur névralgique, mettant ainsi un terme au népotisme, au favoritisme et à la corruption, à accélérer les procédures et à contrôler les opérations d’où un gain de temps, d’argent et d’efforts ».
Dans ce contexte, le ministre a affirmé que ce portail « est opérationnel », ajoutant que « toutes les mesures ont été prises pour mener à bien cette réforme, via la numérisation des procédures », ce qui permettra de « promouvoir une concurrence loyale entre les opérateurs économiques lors de la passation des marchés publics ».