La première édition du Salon International de la Santé et du Tourisme Médical s’est ouvert ce jeudi 26 mai à l’hôtel Méridien à Oran avec la participation d’une dizaine de pays africains et asiatiques.
Le salon organisé sous l’haut patronage du ministère de la santé et de la réforme hospitalière a pour objectif de promouvoir le secteur du tourisme médical en Algérie, « compte tenu de nombreuses moyens qu’elle possède, notamment en médecins spécialisés dans divers domaines thérapeutiques et médicaux, et pour sa position stratégique comme porte d’entrée vers les pays africains », indique Dr Beddour Yasser, organisateur du du salon.
Il ajoute dans le même contexte que de nombreux pays arabes ont participé au salon, tels que la Tunisie, la Jordanie et l’Égypte, pour discuter des opportunités d’investissement dans le secteur, pour profiter notamment des avantages qu’offrira le nouveau code des investissements, adopté la semaine passée par le Conseil des ministres. Il assure également que plusieurs partenariat entre des entreprises algérienne et étrangères sont prévu durant les trois jours du salon.
Pour sa part, le chef de la mission commerciale à l’ambassade de Tunisie en Algérie, Rafik Mansouri, a confirmé que la participation de 10 représentants tunisiens représentant des hôpitaux privés, à ce salon, est la première du genre. Il souligne l’importance du secteur, pour attirer les algériens intéressés par ce domaine. « Nous aspirons également à créer des liens et des réseaux avec des opérateurs algériens, pour encadrer ce secteur, offrir de meilleurs services aux patients, et échanger des expériences entre les établissements de santé entre les deux pays », a-t-il ajouté.
De son côté, Dr Kahia Thani, du Centre d’analyses médicales et biologiques « Kahya », a déclaré que son laboratoire aspire à ouvrir un autre centre spécialisé dans les analyses médicaux numérisés et qui comprendra de multiples spécialisations. cette expérience qui a rencontré déjà dans son premier centre d’analyse un grand succès, après avoir utilisé cette technologie pendant la pandémie de Covid-19, où 110 cas de cancer ont été détectés sur 1 700 cas détectés par l’analyse PCR, ce qui serait utile et moins coûteux pour les patients.