La première, des deux étapes, de l’ouverture du capital de la banque publique, le CPA (Crédit populaire algérien), vient de se clôturer. Après cette première, dite grand public, une seconde concernera les grands investisseurs.
Selon le directeur général du CPA, Ali Kadri, après les 112 milliards de dinars, il ne reste pour les grands investisseurs que près de 25 milliards de dinars. « Cela peut se réaliser avec trois ou quatre investisseurs et il n’y aura pas lieu d’aller vers une troisième étape », a-t-il précisé.
Cette ouverture du capital du CPA, accompagnée par son introduction à la Bourse d’Alger, « est une opération historique aussi bien pour la banque qui gagne en notoriété et solidité financière, que pour la Bourse » explique le directeur général du CPA.
Ali Kadri, qui s’exprimait à la rédaction nationale, a précisé que « la bourse connaît un nouveau souffle par une capitalisation boursière multipliée par sept, passant de quelques 500 millions de dollars à près de 4 milliards de dollars ».
Pour le premier responsable de la première banque, désormais, cotée en Bourse, la vente grand public a été un succès inattendu puisqu’il a été prévu la collecte de 50,6 milliards de dinars, alors que le résultat a été de 112 milliards de dinars, soit plus de 220% de l’objectif, fait savoir M. Kadri.