Bouchouareb dont le nom figure parmi les responsables politiques éclaboussés par ce scandale de dimension planétaire insiste sur la transparence de la création de la société écran « Royal Arrival Corp » pour la gestion de son patrimoine privé.
Le ministre de l’Industrie et des Mines Abdeslam Bouchouareb, a réagi, par le truchement de la société en charge de la gestion de son patrimoine, sur les révélations du Consortium international des journalistes d’investigation (CIJI) d’une vaste évasion fiscale qui a touché des chefs d’Etat, des responsables politiques et des personnalités de premier plan à travers le monde.
Bouchouareb dont le nom figure parmi les responsables politiques éclaboussés par ce scandale de dimension planétaire insiste sur la transparence de la création de la société écran « Royal Arrival Corp » pour la gestion de son patrimoine privé.
La société appartenant à M. Bouchouareb Abdeslam, ministre de l’Industrie et des Mines, la « Royal Arrival Corp », a été créée « à l’initiative » de la Compagnie d’études et de conseil (CEC) « pour gérer son patrimoine privé, mais n’a jamais été active » et « ne possède aucun compte bancaire », a affirmé le CEC, dans un message parvenu à l’APS.
La CEC mandatée pour agir pour le compte de M. Abdesselam Bouchouareb, a confirmé qu’elle est « à l’initiative de la création de la société Royal Arrival Corp dont la constitution s’est faite en toute transparence », a précisé la même source.
Selon la CEC, M. Bouchouareb, « en apprenant nos démarches, a immédiatement demandé de geler (pendant l’exercice de ses mandats publics) toute utilisation de cette société et l’ouverture du compte bancaire à la NBAD Genève n’a, de ce fait, pas été concrétisée ».
La société « avait pour objet de reprendre et gérer des biens patrimoniaux existants avant l’entrée en fonction de Monsieur Bouchouareb », selon le message signé par le fondé de pouvoir de la Royal Arrival Corp, M. Guy Feite.
Annulation des formalités d’ouverture de compte à la NBAD
La société « n’a donc jamais été active dans aucun pays puisqu’elle n’a pas eu le moindre fonctionnement » et la société « n’a eu aucun compte à la NBAD puisque les formalités d’ouverture ont été annulées », soutient encore la CEC, établie au Luxembourg.
Le quotidien français Le Monde a révélé dans son édition de lundi, que M. Bouchouareb « a détenu une société établie au Panama, Royal Arrival Corp. Elle a été créée en avril 2015 à travers les services de la société de domiciliation d’entreprises offshore Mossack Fonseca ».
Selon le quotidien français, « dans un courriel adressé le 6 avril 2015 au bureau luxembourgeois de Mossack Fonseca, le Français Guy Feite, fondé de pouvoir de Royal Arrival Corp, confirmait que le bénéficiaire effectif de la société était bien le ministre en fonctions depuis avril 2014, et tentait de rassurer quant à cette « personnalité politiquement exposée ». Il a précisé que M. Bouchouareb « s’est constitué un patrimoine en étant industriel et il n’a pas besoin de la politique pour vivre », ajoutant que cette Royal Arrival Corp a pour mission de « gérer un portefeuille de valeurs immobilières détenu actuellement à titre personnel (…) d’un montant de 700 000 euros ».