Vers 08h15 GMT, l’indice CAc-40 perd 1,6% à 4.404,98 points. À Francfort, le Dax laisse 1,8% et à Londres, le FTSE cède 0,5%. L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro perd 1,8%, le FTSEurofirst 300 1,3% et le Stoxx 600 1%. Le parallèle avec la victoire du Brexit, le 23 juin dernier, dont l’issue avait pris les marchés par surprise, est évident mais l’effet pourrait cette fois être plus profond et plus durable, font valoir les observateurs.
Les principales Bourses européennes ont ouvert mercredi en nette baisse avant de réduire leurs pertes, réagissant négativement mais sans panique à la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine.
Vers 08h15 GMT, l’indice CAC-40 perd 1,6% à 4.404,98 points. À Francfort, le Dax laisse 1,8% et à Londres, le FTSE cède 0,5%. L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro perd 1,8%, le FTSEurofirst 300 1,3% et le Stoxx 600 1%.
Le parallèle avec la victoire du Brexit, le 23 juin dernier, dont l’issue avait pris les marchés par surprise, est évident mais l’effet pourrait cette fois être plus profond et plus durable, font valoir les observateurs.
Les replis les plus marqués sont pour l’automobile (-2,7%) et les banques (-2,2%). Les seuls secteurs en hausse sont les ressources de base (+0,7%) et la santé (+2,6%).
La Bourse de Tokyo a chuté de 5,36% alors que les Bourses chinoises ont mieux résisté à la tourmente, l’indice CSI300 n’ayant cédé que 0,5% tandis que l’indice composite de Shanghai laissait 0,6%.
L’indice MSCI regroupant les valeurs d’Asie et du Pacifique (hors Japon) abandonne pour sa part 2,34%.
Les marchés chinois sont mieux protégés des risques de panique généralisée grâce à un contrôle des capitaux strict.
Les investisseurs, qui misaient sur une victoire de la candidate démocrate Hillary Clinton, redoutent des bouleversements économiques susceptibles, à court terme, de décourager la Réserve fédérale de relever ses taux directeurs en décembre.
Les implications sur les politiques monétaires pourraient ne pas s’arrêter là et les marchés ne devraient pas tarder à spéculer sur de nouvelles mesures d’assouplissement de la part de la Banque centrale européenne (BCE) ou de la Banque du Japon (BoJ).
« Une présidence Trump n’est pas une bonne nouvelle en soi. L’isolationnisme et le protectionnisme américains ne sont pas de bon augure pour le commerce et pour la croissance économique », réagit Ronny Claeys, stratège de KBC Asset Management.
Sur le marché des changes, le peso mexicain a plongé de jusqu’à plus de 13% contre un dollar qui baisse de son côté face aux principales devises internationales mais réduit ses pertes.
L’euro se raffermit, autour de 1,115 dollar, et le billet vert cède 0,5% face à un panier de devises mais sa perte était auparavant de l’ordre de 2%.
Dans ce contexte troublé, les investisseurs se sont rués dans un premier temps sur les valeurs refuges comme l’or (+3%) et les emprunts d’Etat, dont les rendements ont fortement baissé. Toutefois, celui du Bund de référence à 10 ans s’est éloigné de son plus bas de deux semaines inscrit en tout début de matinée, ne perdant plus que 5 points de base.
Les futures sur indices de Wall Street ont perdu jusqu’à plus de 5% mais réduisent leurs pertes à l’heure de l’ouverture en Europe, cédant de 1,5 à 2,5%.