La chambre d’accusation près la Cour d’Alger a rejeté ce mercredi 27 mai 2020, la demande de liberté provisoire du journaliste incarcéré Khaled Drareni. Il purge aujourd’hui son 60ème jour de prison.
Ce mercredi matin, les avocats de la défense du journaliste accusé « d’atteinte à l’unité nationale et incitation à attroupement non armé », ont plaidé devant la chambre d’accusation d’Alger pour la liberté provisoire de Khaled Derarni.
Par ailleurs Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, s’est exprimé hier sur la détention de Khaled Drareni, dans un entretien accordé au quotidien Le courrier d’Alger. « Concernant le journaliste Khaled Drareni, correspondant non accrédité de médias étrangers et représentant de fait, d’autre part, de l’ONG Reporters sans frontières, dont l’activité n’a aucun fondement légal dans notre pays, la réponse à votre question relève des ministères de l’Intérieur et de la Justice » a dit Ammar Belhimer.
Il a en outre ajouté que « c’est au parquet de dire, conformément à la loi, s’il a été privé de liberté à cause de ses activités professionnelles ». « Je ne saurais donc vous dire ce qui lui est reproché exactement. On le saura donc à son procès ou à l’occasion préalable d’une communication à ce sujet du Parquet territorialement compétent » a poursuivi le ministre de la communication.
Rappelons que le journaliste Khaled Drareni, a été emprisonné suite à une couverture médiatique de la manifestation du samedi 07 mars 2020 ou il a été violemment interpelé. Relâché après plusieurs nuits au commissariat de Cavaignac à Alger centre. Une liberté qui ne durera pas longtemps, puisque le journaliste a été mis en prison le 28 mars 2020. Plusieurs campagnes de solidarités nationales et internationales avec Drarei ont été enregistrées.