Selon Fatih Birol, l’effondrement des cours pétroliers à partir de juin 2014 a engendré un recul de 40% des investissements pétroliers, surtout aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique latine et en Russie. La dépendance du pétrole du Moyen-Orient va nettement s’accélérer dans les années à venir, prédit-il.
La production pétrolière hors Opep devrait enregistrer en 2016 sa plus forte baisse en un quart de siècle, a indiqué Fatih Birol, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans une déclaration à Tokyo, rapportée par l’agence de presse Reuters.
« Nous anticipons cette année la plus forte baisse de l’offre hors Opep des 25 dernières années, de près de 700.000 barils par jour (bpj). Dans le même temps, la croissance de la demande mondiale suit un rythme effréné, emmenée par l’Inde, la Chine et d’autres pays émergents », a déclaré Fatih Birol hier mercredi à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Selon le directeur de l’AIE, le marché pétrolier devrait revenir à une situation d’équilibre d’ici 2017 à condition qu’il n’y ait pas de bouleversements économiques : « Quand nous examinons tous les fondamentaux (…), j’ai toutes les raisons de croire qu’en l’absence de toute dépression économique majeure, nous verrons un équilibre du marché d’ici 2017 au plus tard. »
Fatih Birol a expliqué que l’effondrement des cours pétroliers à partir de juin 2014 avait engendré un recul de 40% des investissements pétroliers, surtout aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique latine et en Russie. La dépendance du pétrole du Moyen-Orient, a-t-il prédit, va nettement s’accélérer dans les années à venir.